Soleilune vous souhaite la bienvenue,

 

La Pleine Lune de juillet porte le nom de « Pleine Lune du Cerf ». 

A cette période de l’année, il faut 3 mois pour que le cerf repousse ses bois. Il se débarrasse alors de ses velours en se frottant aux arbres…

 

Nous allons étudier cette Pleine Lune à un niveau surtout collectif, bien qu’individuellement nous avons des choses à comprendre.

 

Ce 3 juillet 2023, se produit une Pleine Lune dans le signe du Capricorne à 13 h 40, heure de Paris. 

 

 

Le thème de la Pleine Lune dessine une configuration dite « Bateau ». 

 

 

A priori, il pourrait s’agir d’un message planétaire qui demande aux familles de trouver un équilibre entre ce qu’ils vivent au sein de la famille et ce qu’ils manifestent dans le monde. 

Ce n’est pas un hasard si la Pleine Lune se vit dans le signe du Capricorne. Il y a un grand message à comprendre selon moi. Souvenez-vous le temps que Pluton a passé dans le signe du Capricorne. Il y est entré le 26 novembre 2008 et en sortira définitivement le 20 janvier 2024. 

 

Que nous reste t-il comme souvenir de Pluton en Capricorne jusqu’à présent ?

 

Capricorne = construction

Pluton = destruction,régénération

Maison X = le monde, la manifestation

 

Le Capricorne représente les règles, les limites à respecter, et nourrir l’énergie basse du signe amène la rigidité, l’obstination, la froideur, la sécheresse de l’esprit.

N’avez-vous pas remarqué depuis ces dernières années les limites qui nous ont été imposées dans le monde, et par la force des choses dans nos propres vies ? Le fait que Pluton (Dieu de la guerre) ait transité le Capricorne durant ces nombreuses années souligne l’importance de transformer le monde, les nations, son but est de détruire les vieux schémas pour mieux reconstruire. Ainsi il nous met face à des situations extrêmes : la colère, la frustration, l’agressivité, face à un monde qui doit être aboli, un monde que nous ne devons plus nourrir. Il s’agit d’en prendre conscience, d’accueillir ces émotions difficiles afin de nous interroger sur :

 

Ai-je envie d’adhérer à ce monde qui s’écartèle ?

Où est ma place actuelle ? 

 

Le 23 mars, Pluton a fait une incursion de courte durée dans le signe du Verseau comme pour nous faire inspirer un nouveau souffle, un nouveau lendemain, un nouveau monde qui pourrait naître, ce renouveau que nous pourrions peut-être commencer à materner…

Comme une semence, Pluton en Verseau a proposé délicatement d’ériger une nouvelle conscience, une nouvelle manière de voir les choses, mais aussi et surtout d’apprendre à nous libérer de l’ancien… tout ce qui pèse lourd dans le mental et qui doit être dilué…

Une reconstruction pas à pas sur le chemin de la résilience… Loin est le chemin, difficile est le combat…

 

Le 12 juin 2023, Pluton rétrograde et quitte la projection du nouveau monde…

Le 12 ? Reflet du Pendu dans le tarot de Marseille…   qui nous replace face à la réalité… Un monde figé, paralysé… Difficile à admettre, et pourtant tellement réaliste dans notre monde matérialiste !

 

Mars (l’action) forme un aspect dit de « tension » avec Uranus (la rébellion). 

Lors d’une Pleine Lune, nous sommes en union avec elle, 4 jours avant et 4 jours après sa formation. Les fameuses émeutes ont donc commencé quelques jours avant. Je rentre de voyage dans la nuit, j’aperçois sur l’autoroute des tracteurs qui brûlent sur Lille…

Beaucoup sont sous le choc… vitrines cassées, vandalisme, pillage, incendies de bus, tracteurs, mairies …

Le réveil est difficile…

 

A l’image du Cerf qui frotte ses bois sur les arbres, tel un couteau que l’on aiguise, que les jeunes aiguisent …

La colère est présente, la haine… Mars représente le jeune âge… une colère non maîtrisée.

Ce matin, j’ai longé une longue rue près de chez moi, et j’ai pu constaté d’un triste regard l’ampleur de la violence… même scénario dans les grandes villes de France.

 

Pluton nous replonge ainsi dans la réalité de ceux qui nourrissent l’ombre… aussi, une rentrée qui s’annonce difficile…

Lorsqu’une planète achève un long cycle (plus la planète est lente, plus le message est important), elle fait éclater son surplus, tel un feu d’artifice ! Et ça éclate dans tous les sens !

 

Seulement, si j’ai pu regarder avec un regard « détaché » toutes ces horreurs, c’est juste pour vous dire que lorsque l’on est dans son coeur, on reçoit de la consolation, on reçoit de l’amour, un appui, une force qui nous aide à avancer, à construire le Re-nouveau… à nourrir de nouvelles valeurs.

 

La configuration sous forme de Bateau nous invite à trouver un équilibre dans la relation à l’autre, mais aussi au niveau émotionnel (il ne s’agit pas de refouler, de fermer les yeux sur ce qui se passe, non surtout pas, c’est beaucoup trop grave, mais juste être centré, centré dans son coeur, et de nous ouvrir à notre Âme, notre Soleil intérieur afin qu’il fasse couler telle une source, sa Lumière et son Amour.

Nous sommes invités à changer d’état d’esprit. Je suis catégorique à ce sujet.

 

Saturne dans le signe du Poisson nous propose ce travail, il nous a invité à cet état d’esprit depuis quelques mois maintenant, et lors de cette Pleine Lune, il nous forme un très bel aspect au Soleil comme pour nous dire :

Plus tu seras relié à ton Âme, 

Plus ton coeur sera léger…

 

 

 

Cette Pleine Lune est une fin de cycle qui s’est ouvert en décembre 2022. 

Je vous invite à faire un bilan comme elle nous le demande, afin de lâcher tout sentiment complexe. J’insiste en vous proposant le centrage. Vénus et Mars en Lion nous offrent la possibilité d’équilibrer notre part masculine à notre part féminine et de nous octroyer nos pouvoirs créateurs…

Sinon quelle autre direction ?

Nourrir le mal ?

Nourrir l’insécurité ?

Nourrir un esprit rigide ?

Se fermer à demain ?

 

Cette Pleine Lune nous propose un bilan, à nous de nous individualiser afin d’amener une juste réflexion. Comme la Pleine Lune sur la tête du Cerf, trouvons l’équilibre. A partir de la rentrée, notre Cerf fera entendre son brame à qui sait entendre…

 

Pensez à recharger vos pierres et bijoux.

 

 

Bonne compréhension à tous,

 

Carole